21 juin 2022

Quand les joueuses de l’équipe de France de handball découvrent la navigation à bord de La Boulangère Bio

© polaRYSE
2 juin 2022 – Lorient, La Base
 
Ce jeudi matin sur les pontons lorientais, 6 joueuses* de l’équipe de France de Handball s’apprêtent à prendre possession du nouveau terrain qu’elles doivent apprivoiser le temps d’une matinée ; et pour le moins original puisqu’il s’agit de l’océan. Sans cage ni gradin, les seules lignes de démarcation sont celles de l’horizon. Le vent, grand absent ce jour-là, ne pourra décemment pas être l’arbitre de la rencontre. Qu’à cela ne tienne, les filles n’ont pas laissé leur enthousiasme au vestiaire ; on s’équipe, on rit de ces vêtements trop lourds et peu conforts… À quoi ressemblerait une roucoulette* en salopette étanche ? Puis vient l’heure d’embarquer sur le Class40 La Boulangère Bio. Tandis que les joueuses se trouvent une petite place, Amélie Grassi est à la manoeuvre pour quitter le port. Le bateau aux coquelicots s’éloigne, c’est parti pour une jolie navigation de quelques heures ! 
 
À bord, on teste ses appuis, et au moment de hisser la grand-voile (exercice hautement éprouvant pour toutes celles et ceux qui s’y essaient) ; les championnes olympiques savent rappeler qu’elles ne manquent ni de puissance ni d’endurance ! 
 
Entre deux manœuvres, les questions vont bon train ; animées par autant de curiosité que d’humilité. Sommeil, alimentation, préparation, stratégie… on se prête au jeu, on compare, on s’identifie ; ou pas, tant les univers divergent. Peu importe, le sujet reste au fond le même : à terre ou en mer, quel est le sens de la performance, qu’elle soit collective ou individuelle ? « Le handball est la synthèse des deux : ton équipe performe à condition que toi-même, en solitaire, tu te donnes les moyens de bien faire » rappelle Coralie Lassource, capitaine de l’équipe de France féminine, évoluant au poste d’ailière gauche. « Mais seule, comment faire pour se tirer vers le haut ? » interroge Pauline Coatanea (ailière droite). Rappelons que le match ne se joue pas que sur le terrain, mais aussi et surtout dans la tête ; en handball comme en voile ! Et si on n’aborde pas de la même façon une transat en solitaire qu’une finale de Jeux Olympiques, les deux compétitions exigent un minimum de préparation mentale. « Ça m’aide à être pleinement disponible en mer pour exploiter un maximum de mon potentiel, précise Amélie Grassi, navigatrice La Boulangère Bio. Depuis que je suis accompagnée, je suis beaucoup plus apaisée et concentrée sur l’eau. C’est essentiel. »
 
Intercepter un but / enrouler une bouée de parcours : même combat ? Handballeuses comme navigatrice, toutes sont unanimes : l’important reste le jeu, quel que soit l’enjeu. Il faut de l’envie et de la fraîcheur pour performer. Fun et partage d’expérience ont animé Amélie et les handballeuses à bord du Class40 La Boulangère Bio ce matin-là. En deux mi-temps s’il vous plait, le temps pour le vent de se faire complètement la malle, sans que cela n’empêche les filles de prendre leurs repères ; tantôt à la barre, tantôt pour régler les voiles ; sous l’œil expert et bienveillant d’Amélie.
 
Puis la rencontre touche à sa fin, et si les Bleues ne sont peut-être pas encore tout à fait prêtes pour s’engager sur une course en solitaire, elles auront découvert grâce à cette navigation, l’univers marin d’Amélie. À coup sûr, les joueuses feront partie du club de supporters de la navigatrice La Boulangère Bio à l’occasion de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Quant à Amélie, c’est depuis l’Atlantique qu’elle suivra les performances des Bleues sur l’EHF Euro 2022 qui se tiendra en novembre prochain ! 
 
 
*Coralie Lassource, Pauletta Foppa, Cléopâtre Darleux, Pauline Coatanea, Alicia Toublanc et Kalidiatou Niakate
*Roucoulette : un tir de près qui consiste à donner un coup de poignet pour que le ballon contourne le gardien

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