23 mai 2023

La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, un défi d’envergure

Le 6 novembre prochain, Amélie Grassi s’élancera sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, sa première transatlantique en solitaire à bord du Class40 La Boulangère Bio. À moins de trois mois du départ, la skippeuse nous livre son regard sur cette course mythique et nous explique comment elle se prépare à ce grand rendez-vous. 

@ polaRYSE
Amélie, que représente cette Route du Rhum – Destination Guadeloupe pour toi ? 

La Route du Rhum fait partie des courses qui font rêver et surtout elle a vu passer de nombreuses légendes. Je crois que j’ai encore du mal à réaliser que je vais y participer. Pour moi, c’est avant tout une superbe aventure humaine partagée avec mes proches et La Boulangère Bio. Et en plus de ça, nous avons réussi à ajouter une dimension sportive importante avec un projet performant. Courir pour la première fois la Route du Rhum sur un Class40 neuf et compétitif… C’est assez séduisant comme programme ! » 

Qu’appréhendes-tu le plus sur cette transatlantique ?

La chose que j’appréhende le plus, c’est sans doute le départ. Ça reste le moment le plus critique car il y a énormément de bateaux sur l’eau, beaucoup de bruit… C’est assez stressant. Il faudra que tout soit réglé comme du papier à musique avec l’équipe et qu’on ait bien anticipé à quel moment on fait quoi. »

Peux-tu revenir sur ta préparation, sur le plan sportif et mental ?

L’essentiel du travail est de passer du temps sur l’eau. C’est pourquoi j’ai enchaîné les navigations et entraînements cette année. Ensuite, il y a la préparation mentale qui m’aide à être pleinement disponible en mer pour exploiter un maximum de mon potentiel. Depuis que je suis accompagnée, je suis beaucoup plus apaisée et concentrée sur l’eau. Enfin, je travaille l’aspect physique pour prendre en muscle et en puissance car le Class40 est un bateau engagé et exigent. Je donne toute l’énergie que j’ai à disposition pour me préparer au mieux et surtout n’avoir aucun regret. »

En Class40, le plateau est particulièrement relevé cette année, quelles sont tes ambitions sportives au vu de cette concurrence ?

Je n’ai pas d’objectif précis, mais si je ne suis pas dans les dix premiers, je serais déçue. Le plateau est incroyable et il y a des marins qui ont beaucoup plus d’expérience que moi. J’aborderai la course avec modestie sans oublier de faire preuve d’audace, en étant opportuniste. La course au large, c’est l’addition de plein de paramètres différents. Au final, celui qui gagne n’est pas celui qui fait tout bien, mais celui qui fait le moins d’erreurs. »

Le FIFAV et La Boulangère Bio, la belle aventure

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Depuis 2004, le Festival International du Film et du Livre d’Aventure de La Rochelle (FIFAV) ne cesse de se développer et de séduire. Il a atteint en 2019 un record de fréquentation avec près de 30 000 entrées !